Tuesday, March 1, 2011

Pourquoi rien faire

     
  De par mon expérience de vie je ne voit que les effets nocifs de cette fuite en avant économique. Pourquoi ne pourrait on pas avoir ce qu'on à, tout en arrêtant de faire ce qu'on fait? On a et on en utilise trop, il y a en moyenne 17 habits chez chacun qu'on ne porte jamais, il suffit de devenir sédentaire pour se le prouver. On utilise la voiture pour, et on mange, tout et n'importe quoi. La plupart des efforts pour lesquelles on apprend ou l'on est payé servent à entretenir une société qui court de plus en plus vite pour rester sur place....d'ailleurs que penser de cet masse de déchets produits par nos habitudes de vie chaque jour; une bouteille de 3dl en plastique...pour de l'eau... chaque fois qu'on a soif...les bus, les trains vides car sinon ils ne touchent pas les subventions....la masse de papier pour nous donner les mêmes infos (dont 1 pour mille sont utiles). Notre société croît grâce à l’inefficacité dû au temps perdus (et facturés), au emballages, au lois et à la cupidité . L'effort demandé à la volonté des gens à prendre des décisions de mieux vivre n'y est plus et comme un obèse notre appétit est devenu vorace. Il n'y a plus de miroir ou plutôt notre attention est plus attiré par ce que les médias nous miroitent.

    La vérité c'est que les entreprises sont des environnements de pouvoir dont l'argent sert a dominer exponentiellement ceux qui sont le plus en haut de l'échelle. C'est les gens en bas de l'échelle qui ont finalement le plus de liberté d'action car leurs besoins sont  en proportion réduits. C'est pourtant eux qui réagissent le moins par rapport au inégalités et auraient le plus a gagner d'un changement. Est ce parce que le danger n'est pas immédiat?  Si on continue de se voiler la face on s'attend à un changement majeur du climat, de l'ordre de 5C avec une augmentation de 1-3 mètres du niveau de la mer sur le siècle prochain, voir plus et plus vite. Alors que dire de ces villes comme New York, Shanghai, Copenhague ou Marseille, Venise, Istanbul, Alexandrie....combien en tout?  on parle de la moitié de la population mondiale, qui habiterait à coté ou près de la mer; et que penser de tout ces dépôts toxiques ou radioactifs? on peut être sûr que si les états nous ignorent nous et nos problèmes que face au désastres qui s'annoncent, ils ne seront pas préparés quand l'heure fatale arrive. Il y n'a qu'a voir le désastre de Katrina sur N. Orléans en 2005 avec un million de gens se réfugiant dans l’arrière pays 1 jour et demi avant la catastrophe.
  
  Je ne crois pas au annonces de désastre dû a la  surpopulation, le manque d'énérgie ou de terre arable car pour celui qui à un peu de lucidité la terre est immensément vide. C'est seulement les bureaucrates statisticiens qui peut être utilisent les moyennes actuels d'éspace et de denrées et les extrapolent pour arriver à de tels abérations.
   D'une part notre agriculture actuel c'est les grandes cultures, qui servent en grande partie a nourrir du bétail pour la viande et le lait, ainsi que les céréales, le sucre, le café, le thé, tout ce qui paie le mieux. Le maïs par exemple est devenu une composante omniprésent dans les denrées que nous consommons... Ces grandes cultures transformés en jardins de légumes et fruits personnelles occuperait et apaiserait les gens, tout en les nourrissant.   On parle de 2000 metre carrés pour une autonomie certaine. Toute est question d’expérience et de préparation, ce que n'à peu ou plus la population européen majoritairement urbanisé.
 En ce qui concerne la surpopulation je pense que si l'on permettait au gens de voyager librement sans passeports on verrait un net accroissent de lucidité pour les moyens contraceptifs. Il faudrait aussi libérer les carcans de l'éducation publique pour permettre a une plus grande contact entre générations et il est certain qu'on pourrait gagner énormément en offrant des subventions financier au couples qui ne ferait aucun ou seulement un enfant (tout en les permettant d'adopter).
  
    Il s'agit pas de gagner plus mais plutôt d’arrêter de payer:  un loyer, les transports ou les ingrédients de base alimentaires, c'est a dire légumes et fruits de saison, farine, huile et condiments indigènes. Parce que ce qui est dangereuse pour l’environnement c'est la masse d'argent en circulation, elle est énorme et augmente sans cesse.  Finalement chaque unité dépensé est l'équivalent d'une quantité d'air chaud émis dans l’atmosphère, en gros:
     le travail = +ou- d'argent = l’énergie = pollution = temps qu'arrivera les catastrophes
 Cet masse salariale est énorme, encore plus dans les pays développés, elle dope les fonds de pensions, les marchés financiers, spéculatifs, immobiliers et tout ce qui touche à la consommation. C'est à cause d'elle que les prix pétroliers augmentent, et par effet domino ceux des denrées agroalimentaires. Nos systèmes financiers, sont construits sur la confiance et quand elle fait défaut  on arrive à l'inflation galopant, voir la panique et un krach comme en 1929, 1991, 2008....

  C'est marrant car on voit bien en Roumanie la collusion de la télévision privé avec cet économie qui veut nous faire consommer à outrance et l'étrangeté qu'on  ressent en voyant proposé par une campagnarde de la crème ou du miel industrielle/emballé .... quand on à l'habitude des produits naturels sans étiquette provenant de parents ou de parents d'amis, ou du marché. D'ailleurs c'est là tout le problème pour l'état roumain, de faire consommer pour récuperer plus de taxes fiscaux quand la "misère" dans laquelle elle tient le peuple fait qu'elle à encore  l'habitude de faire des conserves et de manger simplement.

La mise à disposition et la préparation des denrées alimentaires génèrent près de 30% de l’impact environnemental, résultat de notre comportement de consommation. On utilise plus de 300 litres d’essence par mois et par personne(Jungbluth et al. 2010)ou http://www.alpenstaedte.org/fr/actuel/nouveautes/3719. S’y ajoutent les dépenses énergétiques des ménages pour le maintien au frais, la préparation, l’élimination des déchets et le transport. esu-services.ch/fileadmin/.../jungbluth-2010-ecobilan-alimentaires.pdf

    Il ne s'agit pas de moins travailler mais d’arrêter de travailler et de trouver des activités qu'on aime et qui consomment moins d’énergie et ou nous amènent un mieux vivre; cuisiner, chiner, jardiner, lire, aider, créer de toutes les façons qu'on s'est jamais osé (peindre, sculpter, mixer de la vidéo). Même voyager utilise moins énergétiquement que ce que coûte une personne qui va au bureau.
    Bien sur il/elle est "rentable" mais pour qui? L'obligation d'un travail pour chacun oblige l’État à subvenir au besoins d'infrastructure toujours croissant (et changeants) de l'économie et de cet masse de gens gagnant un salaire ont envie de le dépenser....Cela va de la la construction d'autoroutes au mises en place de zones industrielles/résidentielles ou des méga projets sportifs ou culturelles telles que stades, festivités etc
 Il serait bien plus intelligent de se demander pour qui on travaille: pour les bénéfices des entreprises, et l’État par nos impôts et notre manque de contribution au décisions. En effet en travaillant nous acceptons d'être bâillonnés en les dédouanant pour toute la marche de la société.
    Pour moi ca à toujours été paradoxale que l'on est né avec une dette (d’État, de l'ordre de 10-20000chf) dans un environnement  qui depuis longtemps à été acquis et spéculé a des prix inhumains ((centre ville)20000chf par mois pour un loyer) qu'on laisse des entreprises monopoliser la distribution et forcer l'agriculture mitoyenne ou petite hors du marché en proposant des prix de plus en plus bas. Que par les lois on alourdit le sort des plus faibles (psychiques ou économiques) et qu'on réduit par la concurrence la base fiscale (la classe moyenne et les PME (petites et moyennes entreprises de 20 à 250 personnes)  se sont contractés de 15% entre ). Que nés gens libres et intelligents, on prépare dés le plus jeune age à devenir travailleurs/consommateurs dont seulement la moitié arriveront à un age ou ils pourront avoir du temps libre dont ils auraient pu profiter  et qu'au fait il couteront très cher pendant leurs derniers années(entre 4000 et 10000 par mois http://www.vd.ch/fr/themes/sante-social/ems/que-peut-moffrir-un-ems/le-long-sejour/qui-paie/) Qu'on nous parle de démocratie comme liberté de gouvernement, mais ceux ci pratiquent autant la violence et la sourd oreille qu'un royaume ou une dictature bénévole. Qu'on nous montre l'humanité et les droits de l'homme comme quelque chose de bien mais les médias sont devenus nos œillères et nos élus éludent toute transparence.
Qu'on nous offre la libre passage parce que nos états on pu l'imposer par mesure post coloniale et ultra capitaliste.
Il est est clair que le Status Quo est la seule chose vers les quelles aspirent ceux qui ont le pouvoir ou l'argent.

Les gens sont libres tant qu'ils restent rentables, et silencieux.... Pourquoi ne pas proposer un systeme encore plus rentable et moins polluant? oui mais pour le prouver il faudrait pouvoir l'essayer. Vu que cela fait plus que 50 ans qu'on offre nos corps, esprits, immeubles et espacés publics à ces deux constructions juridiques et finalement assez abstraits qu'on appelle entreprise-état  ce que je proposerais serait de commencer par faire un moratoire dans une ou plusieurs villes pendant un an. De déclarer ces villes, ouvertes à toutes et à tous, et d'"essayer" de changer un maximum la donne dans ces villes.  Principalement de faire en sorte qu'elles deviennent productrices d’énergie, qu'elles aient 0 déchet et qu'en plus elle produisent plus de richesse économique qu'avant tout en prenant en charge autant de misère humaine que possible.     
    Plusieurs modelés sont envisageables, mais pourquoi pas pendant la préparation lancer un jeu online (sur internet) avec un modelé de la ville et un maximum de vecteurs possibles pour savoir ce que voudrait la population et ce qu'ils comptent faire. On pourrait le rendre aussi réel que possible avec la possibilité de prendre des véhicules, d'occuper ou de décorer les espaces, de proposer (solutions, services, produits), pré enregistrer des offres ou demandes, prévenir des absences etc
 Il faudrait négocier avec les entreprises sur place pour leurs locaux et outils, on chercherait en les payant maintenant à leur offrir le capital nécessaire de s'exporter ou de prendre une pause. En effet rien ne les empêche de garder leurs collaborateurs en les déménageant ou en travaillant avec eux à travers le net. Éventuellement autour de l’aéroport on leur offrira un espace de transition.
    Il faudrait élire au hasard les représentants, pour le plus d'intégrité possible ceux ci seront choisis parmi ceux qui ont déjà votés ou sont présents depuis au-moins deux semaines. Afin d'offrir cette expérience sociale à un maximum de gens, les élections auront lieux tous les 3 mois et on augmentera leur nombre d'un facteur de 3 à 10. Ceux qui sont élus seront comme des facilitateurs cherchant à formaliser et mettre en place, à plus ou moins grande échelle, les propositions. Ceux de la populace seront toutes étudiés et chacun pourra y voter pendant une période de 3 semaines. Suivant le taux de oui et de participation on réalisera ces propositions sur un espace ou un laps de temps plus ou moins grand.
     Il n'y aurait plus de loyers,  de commerces, de banques ou d'industries (institutionnels). On n'y acheminerait plus de denrées préemballés, produits industrielles ou produits de masse. Mais on utiliserait ce existe jusqu’à ce qu'il en ait plus, tout en cherchant ce qu'on arrive à produire localement.
    Il n'y aura plus l'obligation de travailler, mais le free-lance sera encouragé, les entreprises personnelles tolérés, les idées novateurs soutenus avec l'aide des élus et la mise à disposition de locaux adéquats. Il y aura des avantages pour les inventeurs, bricoleurs. Dans un premier temps on cherchera a garantir un certain nombre de places de travailleurs pour les étrangers arrivant en ville et ayant besoin de gagner de quoi renvoyer à la maison.  Ces travailleurs seront vu comme aide humanitaire direct et d'un laps de temps adapté au pays, projet et conditions individuels. Pour ceux sur place, quand l’expérience commence, qui décident de continuer de travailler ils seront payé moins et taxé. Si on décide de partir on aura accès à des facilités et on sera encouragé à exporter un véhicule avec des choses dont les gens n'auraient plus besoin ou qu'il y aurait besoin de livrer (on pourra ouvrir des comptoirs, voir la fin de ce texte)
      Les gens deviendraient les mules, transporter des choses seraient rémunéré, et partir voyager encouragé. L'idée serait que les gens s'occuperaient librement avec les infrastructures existants pour les transformer en quelque chose qui marche tout seule ou presque. On pourrait  mettre à disposition de chaque nationalité une rue ou il y aurait une cantine, un cinéma, une bibliothèque, des magasins avec les produits du pays et des ateliers ou l'on pourrait apprendre l'artisanat typique.   On ne pourrait prendre l'avion que si on rentre chez nous ou revient avec un avion plein (de gens ou marchandises). On n'y circulerait  qu'en voiture électrique bricolé sur place ou avec d'autres modes de transport non polluants.....On transformerait le système des égouts en une production de biogaz, certains toits d'immeubles serait dévolues a la production d'eau chaude, d'autres a des jardins...  On récupéra la chaleur des humains pour le réutiliser (comme dans la gare de Stockholm http://www.waterlink-international.com/news/id1623-Stockholm_Commuters_Generate_Hot_Water_Heating.html) et on transformera l'agriculture céréalière en cultures vivrières de légumes et de fruits ou ce sont les gens qui  cueilleront ce dont ils ont besoin.
    Il y aurait un immense travail d'architecture et de décoration a faire pour rendre les immeubles plus conviviaux, plus beau, les relier entre-eux au-dessus des routes.....et réoccuper les centres. Toutes les surfaces pourront servir au artistes apprentis pour exposer ce qui se trouve caché dans les musées éparpillés autour du globe. Par ces actions de vulgarisation de la connaissance, de esthétique et de l'innovation on attirera un maximum de gens d'ailleurs qui viendraient pour apprendre, se mélanger, vivre ensemble et participer a ce foire permanent de création. Ceux ci s'inspireront, amèneront leur grain de sel et partiront s'établir en autonomie ailleurs. De la production de masse on passera à la production personnalisé, automatisé ou artisanale.
    En ce qui concerne l'argent, je suis d'avis qu'il faut lui apporter la concurrence d'une dénomination à déterminer. Comme ceux-ci seraient sous le contrôle de l'état/ville elle serait moins soumise au spéculations et apte à dérégler le système. Ces points seraient stockés sur une carte de crédit, on pourrait en acheter car ils servirait a récompenser (même à distance) une action, un produit ou un geste vu comme positif. Chacun recevrait un certain nombre de points chaque semaine pour payer pour la bouffe ou des consommations. On pourrait aussi les utiliser pour acheter les œuvres ou produits, se faire payer pour un travail ou faire payer les autres.  

Il est clair que chaque ville est dépendant de l'offre amené par les entreprises distributrices et ceux-ci prennent une marge de 70% ou plus pour exporter des marchandises d'un endroit vers un autre, qu'à cause de leur façon d'agir ils encouragent à l'uniformisation et la concentration des productions et par conséquence une pression sur les salaires. On dit que la demande régit l'offre, mais c'est le contraire qui se passe, au mieux l'offre amène la concurrence mais celle-ci n'est rarement réel et à souvent des effets nocifs, tels que transports polluants, perte de temps des vendeurs ou le fait de cacher ou d’empêcher une réel diversité. D'ailleurs que dire des produits discounts mais de mauvaises qualité comme les chaussettes fabriqués en Chine qu'on trouve partout. C'est de l'exploitation pour des gens déjà confortables.
           A propos de mon idée des comptoirs, je serais d'avis de monter un réseau de comptoirs par les voyageurs pour les villes dont ils auraient acquis la confiance. Ceux-ci seraient une éspece de poste de transit d’où partirait pour la ville mère les produits dont il n'y a aucun raison de refuser ou d'en faire concurrence. Il s'agit d'aider les gens sur place pour qu'ils/elles puissent écouler leur production ou leurs trouvailles. On pourrait imaginer un système de troc, des choses dont la ville voudrait se débarrasser ou aurait en surplus pour que le transport ne se fasse pas a vide, soit un mélange argent et produits. Car ce qu'on veut éviter c'est l'utilisation mesquine d'une telle structure par des entreprises ou des bourgeois. J’aurai aussi imaginé qu'une telle  structure pourrait servir comme centre de contact, ou  pour trouver des échanges ou travail possibles dans un sens ou l'autre.

J'avais vu il y à longtemps une Bande déssiné qui m'avait beaucoup plû "nique la crise" http://www.bedetheque.com/serie-4363-BD-Nique-la-crise.html

Une note sur l'actualité, en Belgique, record historique de la durée du crise politique, avec manifs etc. Ce qui m'étonne le plus ou ce dont on entend pas parler est la si les gens réalisent qu'en fait tout va bien sans gouvernement et qu'elle ne sert en fait à rien. Quelles initiatives ont été pris pour la remplacer? pourquoi les gens manifestent? est ce que cela va amener une forme plus démocratique? ou est ce que les gens ont simplement plus l'habitude de penser qu'il y a des alternatives souhaitables à ce qui existe?

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